L'invité d'honneur du 1er octobre: Annie Grégorio
Quand deux personnages se livrent à des observations sur le monde
cela donne des dialogues déjantés, flirtant avec l'absurde et les
situations loufoques. Un magnifique et précaire monument à la bêtise
contemporaine. Voici un nouveau duo , Muriel Robin et Annie Grégorio dans des dialogues savoureux.
De Roland Dubillard
Mise en scène de Jean-Michel Ribes
Avec Muriel Robin et Annie Grégorio
L'invité d'honneur du 30 septembre: Yves Bertrand
Pendant douze ans un homme a pratiqué l’espionnage au sommet de la
République. A la tête des Renseignements généraux, Yves Bertrand a
laissé des traces involontaires des méthodes employées par la dernière
police politique d’Europe.
Les carnets à spirale qu’il noircissait
chaque jour sont la boîte noire d’un régime où tous les coups sont
permis : élimination des rivaux politiques du président, de Pasqua à
Jospin ; intoxication de journalistes complaisants ; notes sur la vie
sexuelle des personnalités en vue, enquêtes sur les ministres dont il
dépendait ; remontées très sélectives de l’information dans la
hiérarchie ; provocations en tous genres au profit de l’Elysée… Ancien
commissaire aux Renseignements généraux, Patrick Rougelet a combattu
Yves Bertrand et ses méthodes. Parce qu’il connaît ce monde de
l’intérieur, il a pu reconstituer la réalité que décrivent les quelque
2000 pages de ces carnets. Elle est effrayante.
Un document choc sur la police politique sous le règne de Chirac.
Election de mauvais goût
Une femme de 58 ans a remporté samedi soir en Belgique la première édition du concours Miss SDF, lancé pour sensibiliser le public aux problèmes des sans-abri mais qui a créé une certaine polémique.
Selon l'agence Belga, la lauréate est Thérèse Van Belle, originaire de Schaerbeek dans la région de Bruxelles.
Elle a gagné une année de logement gratuit dans une maison de location. Comme ses 9 concurrentes en finale, elle bénéficiera aussi d'un encadrement pour tenter de décrocher un emploi stable.
Les organisateurs mettent en avant la volonté de réinsérer les postulantes.
"Les candidates doivent avoir le souhait explicite d?abandonner la vie de la rue et de s?engager, avec un encadrement, à développer une vie sociale", expliquent-ils sur leur site internet.
Mais l'initiative a été critiquée par certaines organisations d'aide aux sans-abri, qui y ont voient une initiative marketing déplacée et un manque de respect pour la dignité humaine.
"Nous voulons, avec cette élection, mettre en avant la problématique des sans-abri. Ils reçoivent ainsi la chance de se reprendre en main", s'est défendue l'une des organisatrices du concours, Aline Duportail, interrogée par l'agence Belga.
"Ce qui est sûr, c'est que cela fait énormément de bien pour leur confiance en eux", a-t-elle assuré.